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En février, Brigitte Bourguignon (ministre déléguée chargée de l’Autonomie) et Roxana Maracineanu (ministre déléguée des sports) ont dévoilé un plan de lutte contre les chutes des personnes âgées.

Chaque année, les chutes des personnes âgées représentent plus de 130 000 hospitalisations, dont 10 000 décès. C’est donc un véritable enjeu de santé publique que le gouvernement cherche à réduire d’ici 2024, notamment en passant par la sensibilisation des personnes concernées et leurs proches. 

Voici les 5 points phares de cette mesure à retenir : 

1 – Outils de repérage des risques de chute

Des fiches pratiques pour repérer les fragilités et les profils à risque seront diffusées pour les seniors et leurs proches ainsi que les élus et les professionnels de santé.

2 – Mise en place d’un guichet unique pour adapter le logement

La majorité des Français souhaitent rester chez eux mais cela peut représenter un risque pour leur sécurité. Le Gouvernement va déployer Ma Prime Adapt, un plan d’aide pour adapter l’environnement des personnes souhaitant rester plus longtemps à domicile.

3 – Développer l’accompagnement à la mobilité

Afin d’éviter le risque de rechute, un accompagnement spécifique via les CICAT (Centres d’Informations et de Conseils sur les Aides Techniques) ainsi que des modules de rééducation post-hospitalisation seront proposés aux plus de 65 ans.

4 – Renforcer l’activité physique

Maintenir son autonomie après 65 ans, c’est aussi maintenir une activité physique adéquate à son rythme de vie et à ses besoins. Le Gouvernement va donc proposer une offre sportive adaptée, en lien avec un « panier de soins de prévention des chutes » intégrant un ergothérapeute, un diététicien et un intervenant sportif. Ce dispositif sera expérimenté dès cette année.

En attendant, la Haute Autorité de Santé a publié un guide de promotion du sport chez les adultes, disponible gratuitement en ligne (à découvrir ici).

5 – Développer la téléassistance

Depuis les confinements successifs, la téléassistance s’est largement développé. Seulement, ce service n’est couvert que pour 10% des personnes âgées. C’est bien trop peu pour pouvoir garantir la sécurité au domicile et prévoir correctement les risques de chute chez les seniors. C’est pourquoi le Gouvernement va faciliter la mise en place d’une téléalarme à domicile, avec un reste à charge faible pour les usagers de ce service.

L’hiver est bel et bien là et il est naturellement plus difficile de trouver des aliments riches en vitamines et minéraux, ce qui peut parfois provoquer certaines carences sans que l’on s’en rende compte.

Une carence alimentaire (ou carence nutritionnelle) survient lorsque les besoins en nutriments ne sont pas entièrement comblés par l’alimentation de la personne. Bien que les besoins de chacun soient différents en fonction de l’état de santé et des habitudes, la majorité des français en sont victime sans le savoir.

Comment reconnaitre les signes d’une carence ? Ces 5 signes ne trompent pas :

1 – Fatigue

C’est un symptôme très commun à de nombreuses carences, notamment le manque de fer et vitamines C. Elle entraine une faiblesse, lassitude et de l’irritabilité qui peuvent affecter la vie quotidienne.

La fatigue peut également etre le signe d’une carence en vitamines D, essentielle pour conserver une bonne densité osseuse et aider à l’absorption du calcium (surtout chez les personnes de plus de 50 ans).

2 – Pâleur

Tout comme la fatigue, être plus pâle que d’habitude peut etre un signe de manque de fer ou de vitamines B12. En effet, le fer permet le transport de l’oxygène dans le sang et, si il n’est pas assez présent, cela peut provoquer des vertiges, essoufflements, étourdissements, maux de tête et une faiblesse musculaire.

3 – Crampes musculaires

Ces dernières surviennent régulièrement suite à un manque de calcium ou magnésium. On peut le reconnaître par des maux de tête, irritabilité, stress, troubles du sommeil et par des petits nerfs qui sautent (le plus souvent aux paupières et lèvres).

4 – Fragilité osseuse

Cela témoigne généralement d’un apport en calcium et vitamine D insuffisant. Dans ce cas de figure, il est conseillé de s’exposer plus souvent au soleil (en faisant attention toutefois à se protéger et éviter les heures les plus chaudes de la journée) et consommer plus de produits laitiers.

5 – Anémie

Un manque de vitamine B9 (aussi appelé acide folique) est très commun. En effet, cette vitamine résiste très mal à la chaleur et la lumière et est très souvent détruite lors de la cuisson ou d’une exposition prolongée à la lumière.

Les 5 points essentiels pour éviter ou limiter une carence :

• Consommer des aliments riches en protéines (notamment de la viande rouge, œufs et produits laitiers)
• Augmenter sa consommation de fruits et légumes, en particulier ceux riches en vitamines et minéraux
• Limiter sa consommation de thé, café et alcool
• Faire attention aux régimes végétariens et végan mal équilibrés

Si les symptômes persistent, il est important de prendre rendez-vous avec un médecin afin qu’il vous apporte les conseils et solutions plus adaptés à votre situation.

Aujourd’hui et comme tous les ans, le 4 octobre est la journée nationale des animaux !

En France, leader européen de l’abandon, c’est près de 100 000 chiens et chat abandonnés chaque année. Pourtant, avoir un animal de compagnie peut avoir de réels bienfaits sur le bien-être de tous, notamment de nos aînés ! En effet, c’est entre 50 et 60 ans que les premiers signes de vieillissement peuvent se faire ressentir.

Bien que beaucoup de personnes de souhaitent pas adopter par peur de ne pas pouvoir assumer l’animal et lui assurer une vie idéale, il est néanmoins intéressant de se pencher sur les points  – très – positifs d’une compagnie à poils, carapace ou à plumes.

Rompre l’isolement
Véritable stimulation positive, l’animal permet de réduire le stress et l’anxiété. Rassurants, bienveillants et procurant de l’affection, l’animal apaise et détend.

Redonner de l’estime de soi
Prendre soin d’un être vivant est toujours gratifiant. Que ce soit promener son chien ou jouer avec son chat, l’observer s’épanouir c’est créer du lien et se sentir en confiance et encourager à prendre des initiatives.

Ralentir les effets de certaines maladies neurodégénératives.
En effet, la relation avec l’animal créer un contexte et un cadre, ce qui permet de créer des repères temporels pour la personne malade, ce qui est fortement bénéfique pour sa mémoire et son bien-être psychique.

ATTENTION

Bien qu’un animal soit une réelle compagnie et ai des effets bénéfiques sur la santé des personnes âgées, ce n’est pas un jouet ni un meuble mais un être doué de sensibilité. Un animal est une responsabilité. Ses soins et son caractère doivent etre pris en compte avant toute adoption.

Afin de permettre à des personnes âgées de pouvoir s’occuper d’un animal sans se soucier de tout ce que cela implique, la SPA (Société protectrice des animaux) a lancé le programme « Famille Seniors » : une sorte de « prêt » afin de pouvoir jauger de sa capacité d’accueil de la personne âgée et voir si l’engagement sur le long terme est envisageable ou non.

La maladie d’Alzheimer est une démence corticale de type dégénérative. Autrement dit, c’est une maladie qui atteint le cortex cérébral et provoque la mort des neurones de la couche superficielle du cerveau.

En France, selon la Fondation sur la Recherche Médicale, 15% des personnes touchées ont plus de 80 ans et 2 à 4% ont plus de 65 ans (contre moins d’1% avant 65 ans).

Dès l’apparition des premiers signes (oublis, trous de mémoire, confusions) il est impératif de consulter un médecin afin de poser un diagnostic le plus tôt possible.  Bien qu’il n’existe pas de traitement pour guérir cette maladie, il est possible d’entrainer et stimuler sa mémoire pour ralentir le processus. Le plus tôt la maladie est diagnostiquée, plus il est possible de maintenir au mieux son cerveau.

La phase de début (qui peut durer entre 2 et 4 ans)

Souvent désemparés et perdus lorsque l’on leur pose des questions simples, les malades d’Alzheimer présentent des troubles de la mémoire (tels que des difficultés à retenir des informations, des pertes de mémoire pour des nom ou dates…) mais aussi des troubles du langage (manque de mots). Cette phase passe souvent inaperçu par les personnes âgées et leurs proches.

La phase d’état (3 à 6 ans)

A ce stade là, les malades sont régulièrement confus dans leur quotidien : on ne sait plus se chausser, on néglige son hygiène et on commence à être incontinent, on confonds des gestes simples du quotidien, on ne sait plus où on est lorsque l’on est parti faire quelques courses…

C’est à ce stade que peut apparaitre des troubles de la personnalité. Certaines personnes peuvent devenir agressives, apathiques ou irritables alors que ce n’est pas du tout dans leurs habitudes.

C’est également à cette période que les malades répètent souvent les mêmes choses et commencent à ne plus reconnaitre leurs proches. Les hallucinations et idées délirantes se font plus fréquentes également.

Nous le savons depuis longtemps, l’art est une activité aux nombreuses vertus, comme le montre un rapport de l’OMS. 

L’art sous toutes ses formes a de nombreuses vertus. On peut prendre comme exemple le fait de pratiquer une forme d’art permet de diminuer le stress et l’anxiété, diminue la pression artérielle, aide à conserver sa motricité et ses capacités cérébrales (notamment sur les maladies neurodégénératives telles qu’Alzheimer).

L’art thérapie c’est quoi ?

Comme son nom l’indique, l’art thérapie est une forme de psychothérapie qui utilise l’art à des fins thérapeutiques. Qu’elle soit traditionnelle ou moderne (la différence étant que l’art thérapie moderne se fait sous autorité médicale) permet aux patient de s’exprimer et d’extérioriser ses émotions et tensions au travers des différentes disciplines artistiques comme la danse, dessin, peinture, musique, poterie…

Quels sont les bienfaits ?

Bien qu’elle ne se substitue pas à un suivi par un spécialiste, l’objectif de cette thérapie est de permettre à tous de s’exprimer et de faire sortir ce qui est enfoui dans l’inconscient. En sollicitant d’autres moyens d’expression que la parole, on permet aux personnes ayant des difficultés à s’exprimer ou souffrant d’une maladie psychique ou physique afin de pouvoir extérioriser les maux.

Pour qui ?

Cette forme d’expression est ouverte à tous les publics, peu importe l’âge. Pour les personnes âgées, la stimulation créative, sensorielles et cognitives permet de maintenir une bonne activité cérébrale et motrice. Souvent utilisées en EHPAD ou avec des thérapeutes, l’art-thérapie est un accompagnement du bien vieillir.

Un Accident Vasculaire Cérébral est une maladie grave qui peut entrainer des séquelles neurologiques sur le long terme. Parfois nommée « attaque cérébrale », cela correspond à l’obstruction ou la rupture d’un vaisseau sanguin du cerveau. En France, c’est plus de 140 000 nouveaux cas chaque année, soit un toutes les quatre minutes. Première cause de handicap acquis de l’adulte, il est crucial de reconnaitre les signes d’un AVC afin de réagir le plus rapidement possible. 

Il existe plusieurs types d’AVC :

• AVC ischémiques : causés par l’obstruction d’un vaisseau sanguin, ils représentent environs 80% des cas et sont causés par un caillot de sang ou une plaque de cholestérol. Dans certains cas, il se peut que l’obstruction se résorbe d’elle-même et ne durer que quelques secondes, voire quelques minutes. On parle alors d’un Accident Ischémique Transitoire (AIT) et peut donc passer inaperçu ou être confondu à un simple malaise. Dans tous les cas, même si les symptômes se sont plus visibles, il est impératif d’appeler le  15 !
• AVC hémorragiques : causés une rupture d’anévrisme, il peuvent être dus à une tumeur, une crise d’hypertension ou d’autres troubles de la coagulation et entrainer des hémorragies cérébrales (autrement appelés « rupture d’anévrisme »)

Quels sont les symptômes ?

En premier lieu, rappelez-vous qu’il faut réagir VITE !

Que faire en attendant les secours ?

En attendant l’arrivée de l’ambulance, il est important d’écouter le médecin régulateur et :

• Allonger la personne avec un oreiller sous la tête et la laisser allongée jusqu’à l’arrivée des secours
• Noter l’heure où les premiers signes d’AVC sont apparus
• Regrouper toutes les ordonnances et les résultats d’analyses disponibles pour les transmettre aux équipes médicales
• Ne rien donner ! Ni médicaments (même si c’est un traitement habituel), ni nourriture, ni boisson

Ne paniquez pas face au médecin du SAMU, il a besoin de vous ! Parlez calmement et donnez toutes les informations qui peuvent aider les secours à vous trouver plus facilement (téléphone, adresse précise, des éléments de votre habitation pour la distinguer du reste…). Ne raccrochez pas tant qu’il ne vous le demande pas car il peut avoir besoin de renseignements sur la santé de la personne et vous donner des directives.

Les facteurs de risque principaux sont :

Ce qu’il faut retenir :

• Un AVC est une maladie grave qui peut survenir à tout moment
• Il existe plusieurs types d’AVC et donc plusieurs causes et conséquences
• Dans tous les cas, il ne faut pas paniquer et appeler le 15 dès l’apparition des premiers symptômes, même s’ils sont temporaires !
• Ne raccrochez pas tant qu’on ne vous ne dit pas de le faire : le médecin du SAMU peut vous demander des renseignements et vous guider en attendant l’ambulance

Bon à savoir : le 114 est le numéro d’urgence au services des personnes ayant des difficultés à parler ou à entendre (sourds malentendants, aphasiques, dysphasiques…

En cette période de crise sanitaire et de restriction des déplacements et contacts, les personnes âgées sont confrontés à un sentiment d’isolement et de solitude sans précédent. 

Face à cette détresse et à l’approche des fêtes de fin d’année, ces associations mettent tout en œuvre pour permettre à nos ainés de renouer le contact avec des bénévoles et de se sentir utile via des actions solidaires autours de chez eux. 

Equipe Citoyenne

Cette association permet, avec le soutien du CNSA et de l’Assurance Maladie,  de créer ou rejoindre un groupe afin de garder un lien social. Que ce soit des réseaux associatifs, des groupes d’habitants et jeunes engagés ou des petites collectivités il est très simple de s’engager ou de créer un groupe !

Beaucoup d’activités sont déjà disponibles (cafés associatifs, aide aux aidants ateliers, aide alimentaire, rencontres…) et sont géolocalisées afin de permettre à tous de pouvoir trouver l’activité la plus proche de son domicile.

1 lettre 1 sourire

Vous voulez vous sentir utile et donner le sourire à une personne âgée en EHPAD ou maison de retraite ? Ecrivez lui une lettre ! 

1 lettre 1 sourire permet à tous de pouvoir rédiger une lettre via leur site internet pour ensuite l’envoyée à l’un des 1300 établissements partenaires en France, Belgique, Royaume-Unis, Suisse et Pays-Bas de votre choix. Tout le monde peut participer, même les plus jeunes ! Il suffit de se rendre sur leur site, de rédiger sa lettre et de joindre une photo.

Instant Visio

Appeler ses grands parents sans devoir expliquer en détail chaque démarche à faire, c’est maintenant possible !

Cette association permet d’appeler un proche en visioconférence sans application, il suffit seulement d’une connexion internet de se créer un compte gratuitement. 

Comment ça marche ? C’est très simple : une fois sur leur site,  il suffit de rentrer le numéro de téléphone de la personne avec qui on souhaite parler, on rentre son nom et le proche reçoit un lien par SMS ou mail avec un lien qui permet de rejoindre la conversation.

Au bout du fil 

Cette association a pour but de permettre à toutes les personnes âgées qui en font la  demande de recevoir un appel téléphonique d’un bénévole. Véritable rendez-vous hebdomadaire, ce moment chaleureux et bienveillant offre à tous de pouvoir bavarder sans avoir peur de déranger.

Bien évidemment, ces interactions se font dans le respect d’une charte de déontologique stricte afin de garantir à tous le respect de sa confidentialité en toute gratuité.

Culture & Hôpital

Sur inscription gratuite et via internet, Culture Hôpital permet aux personnes ne pouvant plus se déplacer de pouvoir accéder à du contenu artistique et culturel. 

Au programme : concerts en direct, visites guidées de musées, ateliers de danse et de poésie et bien d’autres activités en libre accès !

Fragilisés et plus que jamais isolés par la COVID (notamment en cette période de fêtes et de rapprochements familiaux), il est plus qu’important de renouer le contact avec nos proches âgés. Avec ces quelques associations, nous espérons vous avoir fait découvrir des solutions simples et gratuites pour vous et vos proches. 

Selon la loi du 28.12.2015 sur l’Adaptation de la Société du Vieillissement, l’aidant est « toute personne qui intervient de manière régulière et fréquente, à titre non-professionnel » dans l’accompagnement d’une personne en perte d’autonomie. En France, c’est presque 11 millions de personnes qui aident un proche dépendant ou malade.

Entre incompréhension de l’entourage, l’isolement et les difficultés quotidiennes, c’est plus de 8 personnes sur 10 reconnaissent avoir des difficultés à concilier travail, vie sociale et la charge mentale. De ce fait, 38% évoque du stress, des douleurs physiques et délaissent leur propre santé.

Connaitre ses droits en tant qu’aidant est donc fondamental afin de préserver sa santé physique et psychique. Voici quelques informations sur vos droits :

Rémunération ou compensation financière :

• APA (Allocation Personnalisée d’autonomie), versée à une personne dépendante de plus de 60 ans
• PCH (Prestation de Compensation du handicap), compensation possible, même en Congé de Proche Aidant mais n’est pas applicable si l’aidant est le conjoint, concubin ou partenaire de PACS. Ce dédommagement s’accompagne d’une réduction d’impôt et exonération de cotisation sociales sous certaines conditions.

Congé du proche aidant :

• L’aidant familial peut temporairement suspendre son activité afin de s’occuper de la personne dépendant avec laquelle il réside. La durée est fixée par la convention ou accord collectif s’il y en a et 3 mois dans le cas contraire. Il peut également être renouvelé (sans dépasser 1 an) ou fractionné à la demande de l’aidant.
• La personne, si salariée, peut percevoir une allocation journalière du proche aidant (AJPA) dont le montant journalier est compris entre 43.83€ et 52.08€ et en peut excéder 22 jours par mois.

Droit à la formation :

• Si l’aidant n’est pas auxiliaire de vie ou infirmièr.e qualifiée, il peut bénéficier d’une formation en ligne de l’Association Française des Aidant. Les thèmes sont la maladie et handicap d’un proche, la situation d’aidant, la relation à l’aidé, le dialogue avec les professionnels, concilier aide et vie de l’aidant et la gestion du quotidien avec l’aidé.

Droit au répit de l’aidant :

• La Loi sur l’Adaptation de la Société au Vieillissement de 2015 prévoit un répit aux aidants. Elle leur permet de se reposer, prendre soin de leur santé et de pouvoir se dégager du temps libre en confiant leur proche à des personnes de confiance. Ce répit comprend des solutions autant pour l’aidant que pour l’aidé tels qu’un accueil en structure extérieure, une assistance à domicile et l’aménagement de périodes hors de leur contexte quotidien (vacances). L’assurance Maladie, mutuelles et aides spécifiques peuvent partiellement financer ce recours.

Bien qu’encore trop peu reconnu, les associations et collectifs se battent pour faire reconnaitre le statut d’aidant. Leur objectif est d’améliorer le soutien aux aidant, notamment concernant leur santé et la lutte contre leur précarisation.

Dans le secteur privé également, des structures d’aide à domicile professionnelles peuvent prendre le relais en accompagnant au quotidien les particuliers dans ces situations.